Les textiles, kimonos, noren,…

Kimono modèle de 1880 période Meiji

Pour une femme Japonaise, le choix d’un kimono est très important, le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d’abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l’événement. En ordre descendant de formalité :

  • Kurotomesode : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille, est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés.
  • Furisode: se traduit littéralement par « manches flottantes » — en moyenne, les manches mesurent entre 100 et 110 centimètres de long. C’est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires. Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c’est ce kimono qui est porté aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.
  • Tomesode: ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (pas de noir). Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille. Un tomesode est légèrement moins formel qu’un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés.
  • Hōmongi: se traduit littéralement « vêtement de visite ». Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu’en dessous de la taille, il est un peu plus formel que son cousin le tsukesage. Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages. Il peut aussi servir aux sorties formelles, tels des galas.
  • Tsukesage: a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des hōmongi. Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.
  • Iromuji: kimono d’une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires. Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé. La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n’a pas de motifs coloriés.
  • Komon: Il s’agit d’un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant. Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.
  • Yukata: vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l’établissement, on parle alors de yukatabira.

Kimono modèle de 1918 période Taïsho

Le kimono est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu’aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l’ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu’au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d’une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d’autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse. Il est tenu en place par une large ceinture appelée obi qui permet de distinguer certains groupes dans la société ; nouée dans le dos habituellement, elle était nouée sur le devant pour les prostituée.

Kimono modèle de 1932 période Shöwa

Les kimonos offrent de vastes surfaces qui ne tiennent pas compte de l’anatomie, pas plus de l’homme que de la femme, et ces surfaces sont le support privilégié de l’expression artistique japonaise. Les kimonos anciens sont décorés par des motifs traditionnels (pin, bambou, tortue, libellule, roue, cerisiers, pivoines, mauves, iris, rochers, eau courante, vagues, paysages dont certaines vues célèbres, jeux de go, etc.) symboles des vertus pour certains et permettant d’inclure aussi des motifs qui sont, eux-mêmes, des scènes parfois très complexes, comme paravents, rideaux portables, éventails et peintures sur rouleau vertical, qui mettent ces images en abyme. Le décor permet aussi d’introduire des motifs géométriques simples, tels que quadrillages, losanges, motif hachuré de rideau en lattes de bambou déroulé, ou complexes comme les nœuds cérémoniaux (noshi). Tous ces motifs étant dispersés ou groupés, voire superposés, mais avec de larges espaces vides qui font « respirer » ces compositions.

OBI Aka de cérémonie geisha 1965

Le obi, est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d’entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi).

Elle se présente sous la forme d’un ruban de tissu sans boucle ni fermoir. La manière de nouer l’obi est tout un art. Par tradition, on ne porte aucun bijou avec un kimono, cela explique pourquoi les obis sont si richement décorés et colorés, ils doivent trancher avec le kimono, tout en étant en harmonie avec lui.

Ce modèle appelé le Fukuro obi, ceinture caractérisée par des motifs courants seulement sur les extrémités visibles de l’obi lorsque ce dernier est noué. D’une largeur moyenne de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s’agit d’un obi formel généralement porté avec les kimono de type furisode, Le Aka, est la couleur rouge du Japon, signifiant ; la clareté d’un grand feu rouge.

Jingasa en Bambou laqué et Bambou tressé

Ensembles de 2 Jingasa frappées du Moon clan Ouchi.

Le jingasa est un casque militaire japonais utilisé pour protéger la tête des ashigaru pendant les batailles et plus largement comme une coiffe quotidienne pour les samouraï.

Le Jingasa en tantt que protection était utilisé par les Ashigaru à partie du 15ème siècle, peu cher et facile à produire par rapport au Kabuto, cela en faisait la coiffe idéale pour équiper les milliers d’unités d’infanterie.

Pendant l’époque Edo, le lourd et onéreux Kabuto devenu inutile lors de cette période de paix, c’est pourquoi les Samouraï adoptèrent le Jingasa, car en plus de se protéger la tête contre les coups, il leur servait aussi de protection contre le soleil ou la pluie.

Sashimono Hata du clan Tachibana

Bannière dorsale du Clan, peinte main 1908.

Le Sashimono, étaient portés par les soldats pour identifier les troupes pendant la bataille, ils étaient alors, accrochés dans le dos des fantassins et des samourais. Ces bannières représentaient les symboles du Clan (le Kamon), engagé. Des versions plus grandes appelées Nobori sont des bannières japonaises longues et étroites occupant une place importante sur les champs de bataille du Japon féodal, Ces dernières étaient utilisées pour désigner les unités au sein d’une armée.

Ces bannièrespermettaient d’uniformiser les troupes en raison de la grande diversité des armures Japonaises. Le Nobori était maintenu par 2 ou 3 hommes et utilisé comme repère pour les troupes. Souvent, la couleur d’arrière-plan indiquait à quelle unité appartenait le porteur, le symbole principal est personnalisé selon la division et les samourais renommés ou respectés avaient leur propre logo inscrit.

Le Clan Tachibana, ici représenté, était une des quatre plus puissantes familles de noblesse de la cours de l’époque Nara 8ème siècle au début de l’époque de Heian 10ème siècle. Le Nobori arbore le Kamon du Clan, crête de samourai représentant une fleur de Mandarine cerclée, ainsi que la grue à couronne rouge du Japon, symbolisant la chance, la longévité et la fidèlité.

Reproduction de la Bannière devise d’un Söhei

Traduction : Le développement de votre paradis, découlera de l’évolution naturelle de votre vie.

Sōhei — Wikipédia

Les Sōhei (moines-soldats) étaient une classe de moines-guerriers bouddhistes du Japon médiéval. À certaines époques de l’Histoire, ils avaient un pouvoir considérable qui obligeait les daimyō à collaborer avec eux, ou occuper la capitale lorsque l’empereur prenait des décisions qui leur déplaisaient.

L’appellation sōhei ne date que de la période d’Edo. Auparavant, ils étaient appelés hōshi-musha (guerrier-moines), ou akusō (moines féroces). Les sōhei étaient généralement organisés en larges groupes ou armées au sein de leurs monastères. Le plus célèbre de ces monastères est l’Enryaku-ji, sur le mont Hiei, qui surplombe Kyōto.

Les sōhei utilisaient un armement très varié. Si le naginata est l’arme qui leur est le plus souvent associée, de nombreux moines-guerriers renommés sont connus pour avoir manié avec brio toutes les armes depuis l’arc jusqu’au tantō et au wakizashi. Beaucoup combattaient à cheval et portaient des armures de samouraï.

Les moines-guerriers, comme la plupart des autres moines bouddhistes des mêmes sectes, portaient un empilement de robes ressemblant à des kimonos, normalement une blanche en dessous, et une beige ou jaune safran dessus (ce style a peu changé depuis l’introduction du bouddhisme au Japon au VIIe siècle). Les chaussures se constituaient traditionnellement de chaussettes tabi et de geta, ou de waraji (sandales de paille). Les moines-guerriers portaient souvent un foulard blanc plié et attaché pour couvrir au mieux leur tête, ou lui substituaient un bandeau (hachimaki). Enfin, beaucoup portaient divers types d’armures de samouraï.

Arts et spectacles

Série de photographie 1880, signées Kusakabe Kinbei

Kusakabe Kinbei (日下部 金兵衛, 1841-1934) était un photographe japonais. Il était généralement appelé par son prénom, Kinbei, parce que sa clientèle, en majorité des étrangers, le trouvait plus facile à prononcer que son nom.

Kinbei Kusakabe fut coloriste et assistant aux côtés de Felice Beato et du baron Raimund von Stillfried avant d’ouvrir son propre atelier à Yokohama en 1881 dans le quartier de Benten-dōri et, en 1889, il déménagea dans le quartier de Honmachi. Il ouvrit aussi un atelier annexe dans le quartier de Ginza à Tokyo.

Vers 1885, il racheta les négatifs de Beato et de Stillfried, ainsi que ceux de Kuichi Uchida et certains d’Hikoma Ueno.

Il arrêta son activité de photographe en 1912-1913

(Galerie visible dans le couloir d’accès Dojo)

Shamisen Japonais 1902 période Meiji

Le shamisen « trois cordes parfumées » est un instrument de musique traditionnel à cordes pincées utilisé en musique japonaise. C’est un luth à long manche à la touche lisse.

Le shamisen est dérivé d’un instrument chinois, le sanxian, introduit dans l’île d’Okinawa au milieu du XVIe siècle et très vite adapté à la musique de la cour du Royaume de Ryūkyū, alors tributaire de la dynastie Ming depuis l’Époque Sanzan puis l’unification de ce royaume. C’est au début de la période Edo (1603-1868) qu’il fit son apparition dans les autres îles de l’archipel japonais.

Le shamisen est un luth mesurant de 110 à 140 cm, dont la caisse de résonance carrée est traditionnellement construite en bois de santal et recouverte de peau de chat ou de chien. À l’exception du shamisen de l’île d’Okinawa qui est traditionnellement recouvert de peau de serpent et est appelé sanshin ou jabisen. La table en peau prête parfois au shamisen le nom de « banjo japonais ».

(Visible Shimonzeku face Kamiza)

Dengakubue Japonais 1984

Le Dengakube est une flûte japonaise en bambou, utilisée traditionnellement lors des cérémonies liées au riz.

Faite d’une pièce de Bambou ligaturé, et percé de ;;; trous, similaire au Ryûteki, elle est accordée comme le modèle Shinobue.

Souvent utilisée de nos jours en accompagnement dans les festivals ou encore dans les musiques japonaises de relaxation. L’intérieur tout comme l’extérieur est laqué, cela donne une gamme diatonique majeure plus une altération permettant de jouer les modes les plus usités en musique Japonaise.

On peut entendre cet instrument à la fin du film des sept samouraïs.

Les termes Fue ou Yokobue, désignent de manière générale les flûtes traversières Japonaises.

(Visible Shimonzeku face Kamiza)

Masques NÔ, sur plaques.

Tengu : démon à long nez, « chien céleste » type de créatures légendaires de la religion populaire japonaise, et ils sont aussi considérés comme des dieux shinto (kami) ou comme des yōkai. Les plus anciens tengu sont dépeints avec un nez anormalement long, qui est actuellement largement considéré comme la caractéristique définissant le tengu dans l’imaginaire populaire.

Okina : vieil homme, Les masques de vieil homme regroupent une grande variété de masques qui se distinguent les uns des autres par la présence d’une barbe, le traitement des dents, et surtout l’expression. Cette dernière signale la véritable nature de la créature se présentant sous l’apparence d’un vieillard.

Okame : femme forte, est la divinité de la Gaité et de la Bonne Humeur, notamment connue pour avoir, au moyen d’une danse érotique, aidé les Dieux à ramener la lumière sur terre en faisant sortir la Déesse Soleil. Sa représentation dans l’art japonais est celle d’une personne éternellement souriante et joufflue, avec une petite bouche et un large front.

Zo-onna : Sainte dame, se classe dans la catégorie des masques de nô représentant des jeunes femmes. Le visage plus mince dénote un âge légèrement plus avancé se situant possiblement dans la vingtaine. Cet air digne, n’exprimant n’y la joie ni la colère, la destine à des rôles demandant une élégance raffinée,

Hannya : démon femelle, est, dans les légendes fantastiques du Japon, le fantôme d’une femme revenue sur terre pour assouvir sa vengeance. Le terme « Hannya » vient du sanscrit « prajna » qui signifie « grande sagesse ».

Kitsune : Le renard, Au Japon, le terme kitsune désigne le renard, ainsi qu’un personnage du folklore japonais, un esprit surnaturel, animal polymorphe. Le kitsune a souvent été associé à Inari, une divinité shintoïste, comme étant son messager

Agyo : la force brutale, l’un des deux Kongo Rikishi, divinités gardiennes japonaises des temples bouddhiques , monastères, sanctuaires, cimetières et autres sites sacrés du Japon. En général, ils sont installés de chaque côté de l’entrée principale empêchant les démons ou les mauvais esprits de pénétrer dans les lieux.

Oni : créatures démons, d’apparences divergentes, de tailles gigantesques, avec des griffes acérées et des cornes poussant sur le front, des poils ébouriffés et un aspect hideux, ils sont souvent dépeints portant des pagnes et gourdins.

Kesho : le héros Kabuki, représente le guerrier maquillé, héro des pièces Nö, Kesho signifie maquillage au sens large, le héros de la pièce était maquillé en fonction de son humeur mais aussi de ses capacités spécifiques à la pièce.

Kamishibaï Artisanale guerrier infanterie Japonaise 1950

Le kamishibai est un genre narratif japonais, sorte de théâtre ambulant où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs.

Il était courant dans le pays au début du XXe siècle jusque dans les années 1950. Le super-héros Ōgon Bat est à l’origine apparu dans un kamishibai

Après un long endormissement, il a connu un renouveau à la fin du XIXe siècle avec l’apparition du cinéma au Japon, mais ce n’est qu’en 1923 qu’apparaît le premier kamishibai pour enfants, intitulé La Chauve-souris d’or (Ōgon Bat) et inspiré des mangas (mot désignant initialement les croquis burlesques créés par le peintre Hokusai au XVIIIe siècle).

Bunraku théatre, habits traditionnels 1905

Poupée en plâtre 70 Cm et vêtement traditionnel, issu du théatre NÔ début xxèm

Le bunraku est un type de théâtre japonais datant du XVIIe siècle. Les personnages y sont représentés par des marionnettes de grande taille, manipulées à vue.

Tradition théâtrale plus particulièrement originaire de la région d’Ōsaka, le bunraku est interprété par un récitant qui chante tous les rôles, accompagné d’un joueur de shamisen à ses côtés, et par trois manipulateurs pour chaque marionnette. Les marionnettistes sont visibles du public et utilisent soit la gestuelle furi, plutôt réaliste, soit la gestuelle kata, empreinte de stylisation, selon l’émotion recherchée. Les manipulateurs respectent une hiérarchie réglée en fonction de leur degré de connaissance dans l’art du bunraku. Ainsi le plus expérimenté (au moins vingt ans de métier) manipule la tête et le bras droit, le second le bras gauche et le dernier (le novice), les pieds. Pour pouvoir être manipulée, la marionnette possède ce qu’on appelle des contrôles ou baguettes sur ces différentes parties. Afin de manipuler plus aisément la marionnette, les manipulateurs se déplacent en position de kathakali, jambes à demi fléchies. Ils doivent ainsi faire beaucoup d’exercice physique et d’assouplissement afin d’être les plus agiles possible.

Porcelaine boite musique signée PAO CHAI

1999 Ardleigh Elliott, Boîte à musique « Pao Chai » jouant la valse de l’empereur.

La céramique Japonaise, principalement connue via la porcelaine que les Chinois ont inventée, est riche d’une longue tradition d’innovations techniques et stylistiques.

De fait, la poterie est un art d’une extrême ancienneté : vers 17000 – 16000 avant l’ère commune, en Chine comme au Japon, les premières poteries au monde apparaissent dans un contexte de chasseurs-collecteurs du Paléolithique final. La culture néolithique Yangshao (4500-3000 avant l’ère commune) a longtemps été considérée comme la première à fournir en grand nombre des poteries de qualité, mais depuis les dernières années du XXe siècle de nombreux sites à céramique de bonne qualité sont apparus partout en Chine et au Japon

(la valse de l’Empreur ou marche de l’Empereur, en allemand) opus 437 est une célèbre valse-marche viennoise pour orchestre symphonique, composée en 1889 par le compositeur autrichien Johann Strauss II (fils). Elle fait partie de ses œuvres les plus célèbres

Buffet japonais signé Henry Pannier 1876

Meuble sino-Japonais représentant ‘’promenade en jardin Zen’’

Le pavillon japonais de l’exposition universelle de 1867 relance en France le goût pour les objets en provenance du pays du soleil levant. Sous l’influence d’Henry Pannier qui recherche de nouveaux débouchés, l’Escalier de cristal incite les ébénistes parisiens à produire des meubles dans le style japonisant. Gabriel Viardot reprend les créations déjà existantes et les ré-interprète dans un « genre chinois-japonais » mais adaptés au goût européen.

Les carnets Henry Pannier, celui-ci prend l’habitude d’établir un croquis de chaque meuble ou de chaque objet vendu par l’Escalier de cristal ou lors des grandes ventes publiques de l’époque, et de consigner ces dessins dans des carnets.

Entre 1870 et 1924, Henry Pannier va dessiner 2 800 meubles et objets d’ameublements et accompagne chaque croquis du nom de l’objet, de la date de la vente et le prix réalisé.

Grand coffre en Bambou

Coffre en Lamelles de bambou décoré à la main.

Les décorations de meubles au Japons, sont reconnues pour leur touche sereines et esthétiques, la décoration Japonaise est devenue une tendance très appréciée.

Cette touche décorative évolue souvent autour du Zen tout en respectant un équilibre bien définis, vous pourrez retrouver cela dans l’intérieur d’une maison Japonaise, dans la vie au quotidien des Japonais mais aussi dans les endroits dédiés à la cérémonie du thé, ou tout Arts liés à la culture du Pays.

Eventails de décorations, styles et époques Japonais

Mod.1 : Zenshi, soie finement brodées lames bois laqué, représente canard 1885

Mod.2 : Zhusi, fils de bambous finement tissé, lames bambou, représente mésanges 1920

Mod.3 : Lingjuan, Mousseline de soie légère, lames bambou, représente un Paon 1952

Mod.4 : Gusen, papier calligraphié, lame bois, représente dauphins, 1976

Mod.5 : Ushiwa, Eventails a mains rigide et collé, représentent des personnages de contes ou geishas, 1994

En Chine, les premiers écrits sur les éventails datent de la dynastie Jin (265-420). Au IIe siècle déjà, le bambou était utilisé pour la fabrication de la monture. Parmi les matériaux traditionnels des bambous en Chine, on trouve du bambou, de l’ébène, de l’ivoire, des écailles de tortue, de la soie, du papier, des feuilles d’or, des plumes, différents métaux et du tournesol. Au Japon, la tradition chinoise est reprise. Il y a donc également deux sortes d’éventails, le sensu ou simplement ôgi qui se plie et l’uchiwa en bambou de forme ronde et qui ne se plie pas. L’inventeur du sensu au VIIe siècle se serait inspiré des ailes des chauve-souris.