Figurines et histoires

Poupée en bois Yoroï Kabuto 1948

Poupée Antique Japonaise, samurai au Katana, édition limitée, fabriquée manuellement et artisanalement en exemplaires limités à l’occasion de la journée des enfants de 1948.

La Journée des enfants, Kodomo no Hi, est une fête nationale japonaise qui a lieu chaque année le 5 mai et qui est la célébration finale de la Semaine.

C’est un jour férié au Japon. Cette ancienne fête, originellement appelée Tango no sekku, version japonaise de la fête chinoise de la fête des bateaux-dragons, nommée Dano en Corée et Tết Đoan Ngọ au Vietnam. Cela fait suite à l’acculturation et la réprobation du calendrier chinois, utilisé jusqu’en 1873, sous l’influence forcée euro-américaine (et de son calendrier), de l’ère Meiji. Elle célèbre les enfants, et plus particulièrement les garçons, dans tout le Japon. Elle est entourée de nombreux rites et symboles.

Poupée empereur Jimmu-Tenno Ningyo en boîte d’origine

Réalisation Gofun, soie et bois de 1926, période Shöwa

Jimmu signifie « courage divin »

L’empereur Jimmu Jinmu Tennō, 711 BC – 585 BC, également connu sous le nom de Kamuyamato Iwarebiko (prénom: Kami Yamato Ihare Biko no Mikoto), était le fondateur mythique du Japon et est le premier empereur sur la liste traditionnelle des japonais empereurs.

Selon la légende tout commence en 660 av. J.C. avec l’empereur Jinmu, qui descend de la déesse du Soleil Amaterasu, elle-même fille des dieux démiurges créateurs du monde terrestre (l’archipel japonais) : Izanagi et Izanami.

La liste officielle actuelle comprend 126 souverains (dont Naruhito), parmi lesquels on trouve 8 impératrices (dont 2 régnèrent sous deux noms différents).

Les poupées, jouets traditionnels Japonais

Les kokeshi, sont de simples poupées en bois sans bras ni jambes qui ont été conçues pendant plus de 150 ans comme jouet pour les enfants. Poupées japonaises, originaires de la région nord-est (Tōhoku-chihō) du Japon. Ils sont faites à la main à partir de bois, ont un tronc et une tête simples avec quelques fines lignes peintes pour définir le visage. Le corps a souvent des motifs floraux et / ou annulaires peints en encres rouges, noires et parfois vertes, violettes, bleues ou jaunes et recouverts d’une couche de cire. Une caractéristique des poupées kokeshi est leur manque de bras ou de jambes.

Les Kimmidolls, interprétation contemporaine d’une ancienne tradition japonaise : les poupées kokeshi apparues à l’ère Edo du XIXème siècle.
Comme à l’origine, chaque Kimmidoll incarne un grand principe de vie et transmet les valeurs qui lui sont associées : amour, générosité, sagesse…
Alors sculptées dans les chutes de bois, elles étaient vendues comme souvenir dans la région des sources chaudes, ou tout simplement offertes en gage d’amitié.
La légende raconte que les kokeshis contiendraient l’essence spirituelle des anciens. Une fois libéré, l’esprit zen protégerait le cœur et la maison de celui qui la reçoit.

Poupée Samouraï de Juzö Kagoshima 1967

Ancienne poupée éditée pour la journée des garçons de 1967.

Juzö Kagoshima, 10/12/1898 – 22/08/1982, né à Fukuoka, était un poète et fabricant de poupées traditionnelles Japonaises. Il est désigné à ce titre, Trésor National Vivant du Japon dans la catégorie ‘’fabrication de poupées’’ en 1961.

Il a appris la technique de fabrication de poupées auprès d’Arioka Yonejiro, et débuta par la fabrication de poupées en terre cuite, puis en 1932 par celle de poupées Shiso Ningyo, signifiant ‘’à figure humaine’’. En 1934, il rejoint le groupe d’artisanat Kojutsukaï.

Poupée Ishö, Geïsha de Göyö Hirata 1974

Poupée traditionnelle représentant la danse du Samouraï

Göyö Hirata, de son véritable nom Tsuneo Hirata, (né le 25/11/1903 dans la préfecture de Tockyo, décédé le 23/03/1981) était fabriquant de poupées traditionnelles Japonaises, nommé à ce titre, Trésor National Vivant du Japon en 1955.

Hirata commence à produire des poupées à l’âge de 12 ans, auprès de son père, pour ensuite poursuivre son apprentissage auprès de Yasumoto Kamehara. Au décès de son père, Hirata reprend le commerce de fabrication de poupée et se spécialise dans les poupées Ishö, ce qui signifie ‘’poupées en magnifiques garde-robe’’. Il fut à l’origine des poupées de l’exposition universelle de 1937 à Paris.

Duo de Porcelaine style Kakiémon 1948

Représente : Cavaliers effectuant le Yabusame

Le yabusame est une technique de tir à l’arc japonaise pratiquée à cheval. L’archer tire des flèches sans pointes (soit sifflantes, soit avec une boule au bout) sur trois cibles de bois. Ce type de tir à l’arc est apparu au début de l’époque de Kamakura. Le shogun Minamoto no Yoritomo s’inquiétait des lacunes de ses samouraïs au tir à l’arc. Il organisa donc le yabusame comme une forme d’entraînement.

Aujourd’hui, le yabusame est pratiqué entre autres dans le temple de Tsurugaoka à Kamakura et dans certaines villes japonaises avec un rituel shinto en automne.

La porcelaine Kakiémon était produite dans les ateliers d’Arita, préfecture de Saga, durant le milieur du 17ème Siècle, elle représente beaucoup de similitudes avec les céramiques chinoises de la famille verte. En 1971, cette technique artisanale entre dans le patrymone culturel du Japon.

Le potier Japonais Sakaida KAKIEMON ( 1596-1666 ) est cité comme le premier Japonais à avoir découvert le secret des décorations à l’émail de la porcelaine, connue sous le nom de technique Akae.

Poupées en bois et soie de 1937

Représente la cérémonie du thé traditionnelle

Duo de poupées traditionnelles en bois et soie, avec détails matériel de cérémonie.

La cérémonie du thé au Japon, appelée sadō, est un art traditionnel inspiré en partie par le bouddhisme zen dans lequel le thé vert en poudre, ou matcha, est préparé de manière codifiée par un praticien expérimenté et est servi à un petit groupe d’invités dans un cadre calme et qui, vu d’Occident, peut évoquer une cérémonie. Sadō, ‘’chemin du thé’’, représente l’étude ou la doctrine de la cérémonie du thé sur le mode d’une voie spirituelle, durant approximativement quatre heures, il comprend également sumi demae, à savoir la mise en place et le réajustement, en présence des invités, des charbons de bois permettant de chauffer la bouilloire.

Du fait qu’un praticien doit être familier avec la production et les différents types de thés, avec les kimonos, la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l’encens, et un large ensemble d’autres disciplines et arts traditionnels en plus des pratiques du thé enseignées dans son école, l’étude de la cérémonie du thé prend de nombreuses années — pour ne pas dire toute une vie. Même pour participer en tant qu’invité dans une cérémonie du thé formelle, une connaissance du sadō est requise, incluant les gestes recommandés, les phrases à dire par les invités, la bonne manière pour boire le thé et la tenue générale à adopter dans la salle où est servi le thé.

Figurines Parastone

Représentants Bando Kamezo et Ichikawa Kodanji, Kabukis du début 19ème siècle.

Deux célébrités du monde du spectacle Nö vers 1820,

Ichikawa excellait dans les rôles de Samouraï, rôles qu’il reprenait souvent dans les grandes pièces de plusieurs actes retraçant l’histoire du Japon.

Bando Kamezo, issu d’une longue lignée d’artistes célèbres au Japon, arrière-arrière petit-fils de Ichimura Manjiro poète impérial sous le pseudo ‘’Kakitsu’’, Bando était spécialisé dans les pièces de théâtre avec Buraku, ces grandes marionnettes en bois conçues pour ce genre de spectacle.

Ces figurines ont été produites sur base des estampes de Kunisada Utagawa (1786-1865), peintre populaire et prolifique, spécialisé dans les illustrations d’acteurs de Kabuki, maître incontesté de l’estampe sur bois.

Figurines Parastone

Représentants 3 samouraïs série Seishu Gishi Den sur les 47 Ronins.

Seishu Gishi den traitant de l’honneur des samouraï, représentations de trois des figures illustrant l’histoire des 47 ronins.

Cette histoire est connue également sous le nom de la vendetta d’Akö, elle est décrite dans les manuels d’histoire Japonais comme une légende nationale.

Cette histoire n’est pas une pure fiction, elle correspond à un fait historique. En 1701 dans la région d’Akö, préfecture de Hyago, un groupe de samouraïs, sans chef après la condamnation de leur Daimyo Asano Naganori, est laissé au suicide rituel (seppuku) par le Shogun Tokugawa Tsunayoshi.

Il est accusé d’avoir blessé Kira Yoshinaka (1641-1703), le maître des cérémonies de la maison du Shogun, qui l’avait insulté.

Les 47 Ronins décident de le venger en tuant Kira. Après avoir patiemment attendu et planifié l’attaque pendant près de deux ans, l’attentat a lieu le 14 décembre 1702 (selon le calendrier Japonais), ou le 30 Janvier 1703 (selon le calendrier Grégorien), les 47 eurent le droit de garder leur honneur par le suicide rituel pour meurtre et s’exécutèrent le 4 Février 1703.

Dragon en Bois, grand et petit

Grande sculpture monobloc du dragon Japonais, et petite représentation.

Le Dragon Japonais, également connu sous le nom de Ryu ou Tatsu, est un animal mythique du Japon. C’est un monstre légendaire très célèbre dans le folklore et la mythologie. Omniprésent dans la culture, les histoires et légendes à son sujet sont fortement associées et mélangées aux croyances.

Contrairement au dragon européen, celui-ci est un animal bienveillant qui ne crache pas de feu. Son apparence physique s’apparente fortement à celle du dragon Chinois. Il est décrit comme une créature serpentine dépourvue d’ailes et ayant des pattes comportant trois griffes, le terme employé pour le designer est ‘’Nihon no Ryu’’.

Le dragon Japonais symbolise la force et la sagesse, c’est donc un emblème très puissant.

Grande Geïsha sous verre

Représentation d’une grande Geïsha pièce de 1968.

Une Geïsha, aussi appelée Geiko, est au Japon une artiste et une dame de compagnies, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels Japonais pour des prestations d’accompagnement et de divertissement, pour une clientèle aisée.

Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l’habillement en Kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux, la conversation, les jeux, etc…

Les Geishas étaient nombreuses au 18ème et 19ème, elles existent encore dans le Japon contemporain bien que leur nombre soit en constante diminution.

L’institution multi-séculaire des Geishas entretient un rapport étroit et complexe avec le phénomène de prostitution, entre idéalisation de leur rôle et de leurs activités, et réalités historiques et sociales. Il est toutefois certain que l’octroi de faveurs sexuelles par la Geisha à son client n’a jamais été entendu comme systématique ou allant de soi.

Courtisane Japonaise, avec détails port Kimono

Poupée geisha, grand modèle avec les couches kimonos

Le Kimono est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés, il est rectiligne, tombant jusqu’aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l’ensemble et de la personne qui le porte.

Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu’au sol pour les kimonos des jeunes femmes.

Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit, d’une part cela permettait de cacher une arme, d’autre part les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse.

Il est tenu en place par une large ceinture appelée Obi, qui permet de distinguer certains groupes dans la société. Nouée dans le dos habituellement, elle était nouée sur le devant pour les prostituées.

Les tissus sont variés, comme le lin ou la soie, mais aussi la ramie, la fibre de mûrier, le chanvre. Les modes de tissage sont très nombreux aussi. Le choix des tissus et le fait qu’ils soient superposés ou ouatés permet de produire des vêtements adaptés aux saisons.

Les kimonos offrent de vastes surfaces qui ne tiennent pas compte de l’anatomie, pas plus de l’homme que de la femme, et ces surfaces sont le support privilégié de l’expression artistique Japonaise.

Les kimonos anciens sont décorés par des motifs traditionnels (pin, bambou, tortue, libellule, roue, cerisiers, pivoines, mauves, iris, rochers, eau courante, vagues, paysages, dont certaines vues célèbres, jeux de go, etc..

Symboles des vertus pour certains et permettant d’inclure aussi des motifs qui tels que des scènes parfois très complexes, comme paravents, rideaux portables, éventails et peintures sur rouleau verticale, qui mettent ces images en abîme.

Le décor permet aussi d’introduire des motifs géométriques simples, tels que quadrillages, losanges, motifs hachurés de rideaux en lattes de bambou déroulé ou complexes comme les nœuds cérémoniaux. Tous ces motifs étant dispersés ou groupés, voire superposés, mais avec de larges espaces vides font respirer ces compositions.

Reproduction Bois, d’une Jonque Japonais du 17ème siècle.

Une jonque est un bateau traditionnel d’Asie, à coque compartimentée et à voiles aux trois quarts entièrement lattées flottantes et à amure glissante ou réversible. La typologie des jonques est difficile et les ouvrages scientifiques sur le sujet toujours partiels. En fait le sujet recouvre potentiellement l’ensemble des embarcations d’Asie.

Les jonques sont au centre de l’histoire du commerce entre l’Asie et l’Occident et le Moyen-Orient : soie, porcelaine, thé furent échangés contre ivoire, épices et or, tout particulièrement entre le XVIe et le XVIIe siècle. C’est aussi l’époque des grandes expéditions chinoises menées sous la Dynastie Ming, notamment par l’Amiral Zheng He, qui découvrit le cap de Bonne-Espérance 92 ans avant que Vasco de Gama ne fasse entrer les premiers Européens dans l’océan Indien.

La période entre le XVIIIe et le XIXe siècle est particulièrement marquée par la piraterie. L’un des personnages le plus emblématique de l’histoire de la piraterie en jonque est sans nul doute la pirate chinoise Ching Shih qui commandait un total de 300 jonques rassemblant entre 20 000 et 40 000 hommes.

Reproduction en Bois d’un habitat traditionnel Japonais

L’habitat japonais a conservé certains éléments traditionnels japonais : maisons en bois, pièces en tatami (washitsu), parois en papier (shōji), vestibules (genkan), qui sont souvent mélangés aux éléments plus modernes : immeubles en béton armé et constructions aux normes parasismiques.

Les minka (maison du peuple) sont les résidences traditionnelles. On peut les diviser en deux catégories : les nōka (fermes) et les machiya (maison des bourgs).

Reproduction détaillée en plomb d’un Samouraï traditionnel

L’arme favorite du samouraï était le yumi (« arc »). Le yumi resta inchangé jusqu’à l’apparition de la poudre à canon et des fusils au xvie siècle. L’arc composite de style japonais avait une puissance pouvant aller jusqu’à 30 kg, même si communément sa puissance avoisinait les 20 kg. Sa taille permettait de lancer divers projectiles comme des flèches enflammées et des flèches-signaux d’une portée efficace de 50 m, et plus de 100 m quand la précision n’était pas importante. Il était ordinairement utilisé à pied derrière un tedate, un grand mur de bambou mobile,

Japonaise vendeuse de

Duo de Geisha accompagnantes, musicienne et danseuse 1956

Garantes de la tradition japonaise, comme c’est toujours le cas aujourd’hui, les Geisha / Geiko suivent une éducation particulièrement précise en arts (cérémonie du thé, arrangement floral, ikebana…) et musiques traditionnelles (shamisen, taiko…) voire parfois en danse. Leur rôle est celui d’une dame de compagnie, principalement pour des déjeuners entre riches hommes d’affaires.

Trio de poupée Japonaises contemporaines 2010

Japonaise coiffée et vendeuse de Sandogasa 1954

Au Japon, la coiffe traditionnelle est appelée sugegasa (chapeau d’herbe). Une variante, le sandogasa (littéralement parapluie/ombrelle/chapeau), est un chapeau plat, légèrement courbé aux bords, comme une assiette creuse. Il est constitué de laîche. Il tire son nom des sando hikyaku (coursiers trois fois) des coursiers qui trois fois par mois faisaient le chemin entre Edo (aujourd’hui Tokyo), Ôsaka et Kyoto 

Publié par Eric Leonard

Juste moi avec tout mes défauts et qualités (si il y en a).

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